GRANDIR C'EST CHOUETTE
Soutien du Groupe Jeune Public
SYNOPSIS
Matilda de Irene Iborra & Eduard Puertas
France, Espagne, Belgique / 2018 / 7' / marionnettes / sans dialogues
Matilda n’arrive pas à dormir et joue avec sa lampe de chevet lorsque l’ampoule saute ! Matilda se retrouve dans le noir. Sa première frayeur passée, et grâce à sa lampe de poche, la petite fille se familiarise avec l’obscurité et découvre peu à peu les charmes de la nuit !
Les Bouteilles à la mer de Célia Tocco
France / 2020 / 11' / Animation 2D / VF
Théo vit dans une maison en bord de plage et se sent seul. Dans l'espoir de trouver un compagnon de jeu, il glisse une lettre dans une bouteille qu'il envoie à la mer. La bouteille, si petite face à l'océan, traversera de nombreuses mésaventures avant d'arriver à bon port...
Librement adapté de l’album Les Bouteilles à la mer de Hubert Ben Kemoun et Olivier Latyk, publié par Flammarion.
Dame saisons de Célia Tisserant & Arnaud Demuynck
France, Belgique, Suisse / 2020 / 30' / animation 2D / VF
Gros Pouce et Petit Doigt vivent seules avec leur maman, à l’orée de la forêt. Gros Pouce, dans sa phase d’adolescence, se montre moins serviable pour aller chercher du bois dans la forêt que sa petite sœur Petit Doigt. C’est en descendant au fond du vieux puits où elle a laissé tomber son bonnet que la petite fille découvre le monde merveilleux de Dame Saisons !
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LA CRITIQUE DU COURRIER ART ET ESSAI
Dans ce nouveau programme, la chouette la plus célèbre du cinéma est pour la première fois accompagnée de petites chouettes, pour raconter une histoire à trois voix, sur ce que grandir veut dire.
Et la présence des enfants n’est pas anodine puisqu’il est ici question de grandir et comment on y parvient. Car il ne s’agit pas seulement de vieillir physiquement et biologiquement, mais bien de mûrir psychologiquement. Les enfants de ces courts métrages sont confrontés successivement à leurs peurs, leurs frustrations, leurs inquiétudes pour apprendre à les surmonter. On remarquera notamment Matilda d’Irene Iborra et Eduard Puertas, dont l’animation en marionnettes est extrêmement réussie, le personnage principal doit dépasser sa peur du noir et de l’inconnu. Car l’imagination débordante des enfants dans l’obscurité est autant source de joie que d’appréhension. En maitrisant cette dernière, on peut tirer parti de l’imagination pour se raconter des histoires, comme celles qu’on voit au cinéma.
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