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Synopsis

Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves.
Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière.
Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre.

Le mot des exploitant·es

Repéré en 2010 avec le puissant et passionnant Le Temps des grâces, Dominique Marchais avait ensuite confirmé son talent de documentariste patient, méticuleux et profondément cinégénique avec La Ligne de partage des eaux (2014) et Nul homme n'est une île (2018) dans lesquels se poursuivait une réflexion dense et structurée sur les mutations de nos civilisations et sociétés et leur impact environnemental. Avec La Rivière, le cinéaste continue de creuser son sillon en s'intéressant plus particulièrement aux problématiques liées aux ressources en eau avec toujours la même acuité et pertinence, sans renoncer à la complexité du sujet mais tout en offrant une dialectique accessible, nourrie d'observations et inspirée à la fois des connaissances les plus ancestrales comme des plus avancées scientifiquement, portant ainsi toujours une grande estime aux sommes d'intelligences en vue d'une convergence possible et cela, par ailleurs, tout en prenant le soin de signer une grande œuvre esthétique.

Benoît Piederrière - Scène nationale de Bourges