SYNOPSIS

Dans un pensionnat d’élite situé dans une petite ville des collines de l’Himalaya, dans le nord de l’Inde, une jeune fille de 16 ans, dont le passage à l’âge adulte est compromis par sa mère, qui n’a jamais eu l’occasion de profiter de sa propre jeunesse.

MOT DES EXPLOITANT·ES

Primé à Sundance, ce premier film subtil nous vient d’une cinéaste intéressée par les personnages féminins subversifs. Fièrement titrée Une fille reste une fille, l’histoire de Mira et de sa mère Anila (Preeti Panigrahi et Kani Kusruti (All We Imagine As Light), éblouissantes), révèle une ironie cruelle depuis cette société indienne privilégiée, certes, mais pas moins phallocrate. La mise en scène épouse les points de vue tortueux de Mira sur sa propre existence, à travers un récit comme décadré, parfois, par trop de règles non dites qui en sont les enjeux véritables – aliénants. Une œuvre habile et finalement émouvante.

Nicolas Milesi – Cinéma Jean Eustache, Pessac