BABY
Festival de Cannes 2024 - Semaine de la Critique, Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation
Synopsis
À sa sortie d’un centre de détention pour mineurs, Wellington se retrouve seul et à la dérive dans les rues de São Paulo, sans nouvelles de ses parents et sans ressources pour commencer une nouvelle vie. Il fait la rencontre de Ronaldo, un homme mûr qui lui enseigne de nouvelles façons de survivre. Peu à peu, leur relation se transforme en passion conflictuelle.
le mot des exploitant·es
Entre le beau et ténébreux Ronaldo et le jeune faussement innocent Wellington, ce sont des relations complexes, ambiguës, protectrices ou intéressées, passionnelles et solidaires qui se nouent. Wellington se rebaptise Baby pour quelques passes. Sous cette nouvelle identité, il va renaître à lui-même, aux autres, au monde. Le réalisateur brésilien nous invite à partager le parcours initiatique de Baby, et de celles et ceux qui l’accompagnent dans ce quartier populaire de São Paulo. Le scénario convoque de lourds sujets, la prison, la prostitution, la drogue, mais déjoue habilement les écueils de ceux-ci au profit d’une célébration sensuelle et souvent joyeuse de la vie. Baby, et les autres personnages, toutes et tous parfaitement campés, tentent de faire à nouveau famille, qu’elle soit biologique, librement recomposée ou sous la forme d’une troupe amicale et délurée. Dans ce beau film lumineux, parfois mélancolique, une tendresse poignante éclot. L’amour existe, et Baby a un charme fou.
Pascal Robin - Cinéma Les 400 coups, Châtellerault
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